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ALL IN Montréal 2025 : l’IA passe de la vision à l’action | SBI

Rédigé par Ana Dragovic | Oct 13, 2025 10:30:00 AM

De la stratégie aux usages concrets de l’intelligence artificielle, agents IA, gouvernance : ce qu'il faut retenir du Salon ALL IN.

Les 24 et 25 septembre dernier, Montréal accueillait ALL IN 2025, l’un des grands rendez-vous dédiés à l’intelligence artificielle et à la transformation numérique. Présente sur place, Ana Dragovic (consultante BI chez SBI) revient sur les tendances et signaux forts qui ont marqué cette édition.


 
Avec plus de 6 500 participants venus de 40 pays, ALL IN a confirmé le dynamisme de l’écosystème nord-américain en IA : adopteurs, chercheurs, décideurs publics et entreprises s’y sont retrouvés autour d’un objectif commun – propulser l’économie grâce à une IA responsable et concrète.
 
Depuis ma perspective d’experte BI au sein de SBI, j’ai eu l’occasion d’observer de près les tendances qui transforment la pratique de la donnée et de l’intelligence artificielle. Voici ce que je retiens de cette édition : un virage net vers l’opérationnel.
 
 

De la stratégie aux usages concrets de l’intelligence artificielle

Le programme d’ALL IN 2025 a rassemblé plus de 200 conférences autour de la transformation des entreprises, de la gouvernance des données, de la durabilité, du futur du travail et de l’adoption responsable.
 
Les grands noms de l’IA – Yoshua Bengio, Aidan Gomez, Joelle Pineau, Sasha Luccioni – étaient présents, mais l’esprit du salon allait bien au-delà des figures emblématiques : place désormais aux cas d’usage tangibles et mesurables.
 
Ce passage de la théorie à l’action est sans doute la principale évolution : les discours prospectifs cèdent la place à une IA intégrée aux processus métiers, pilotée par la donnée et ancrée dans la réalité opérationnelle.
 
 
 

SBI se concentre sur les agents IA et leur gouvernance : Fabric et Snowflake à l’épreuve du terrain

Au kiosque de SBI, notre équipe IA a montré comment des agents peuvent s’intégrer à des environnements analytiques comme Microsoft Fabric et Snowflake. Ces agents automatisent des tâches complexes : orchestration de données, analyse exploratoire, gestion de pipelines…
 
Ils incarnent une tendance forte : l’intelligence artificielle opérationnelle, qui s’inscrit dans les flux de données existants plutôt que de les contourner.
Mais le moment le plus marquant a sans doute été l’atelier animé par nos expertes Ghita Alaoui El Hassani, Louise Borel et notre VP Adoption IA Jean-Luc Sanscartier sur les garde-fous des agents IA (guardrails). Plus de 100 participant.e.s ont réfléchi ensemble à une question clé :
 
Comment concevoir des agents IA fiables, explicables et conformes aux exigences de sécurité et d’éthique ?
 

Cet échange a mis en évidence un enjeu central : la gouvernance IA. Concevoir des systèmes performants ne suffit plus ; il faut documenter, encadrer et rendre traçables les décisions automatisées. Les garde-fous IA deviennent un pilier de la gouvernance des données moderne – un terrain où l’expertise BI joue un rôle stratégique.
 
 

La Démo Zone : l’IA tangible et expérimentale

La Demo Zone a offert une immersion fascinante dans l’IA appliquée.
 
  • Acrylic Robotics a présenté un robot capable de reproduire les coups de pinceau d’un.e artiste – une alliance rare entre automatisation et émotion. 
  • Télé-Québec a dévoilé un épisode de série jeunesse partiellement généré par IA, avec la possibilité de créer un scénario à partir d’un simple prompt : un bel exemple de créativité augmentée plutôt que remplacée. 
  • Enfin, Beaucoup Data a proposé un concept original de jumeau numérique événementiel, où chaque participant.e pouvait suivre l’évolution de son avatar virtuel selon son activité et son engagement. 
Ces démonstrations illustrent la diversité des usages émergents de l’intelligence artificielle générative : art, éducation, expérience utilisateur. Elles posent aussi une question passionnante : jusqu’où l’IA peut-elle nous aider à mieux comprendre notre attention et nos comportements ?
 

Côté conférences : des visions inspirantes, mais inégales

Certaines interventions ont brillamment abordé les vraies questions : impact de l’IA sur le monde du travail, équilibre entre innovation rapide et régulation, explicabilité des modèles de langage (LLMs) et montée en puissance des agents autonomes. Les contributions de Cohere, Hugging Face et CIFAR se sont distinguées par une approche à la fois ambitieuse et responsable.
 
À l’inverse, quelques conférences sont restées trop généralistes ou promotionnelles – le risque classique d’un salon aussi vaste. La richesse du contenu d’ALL IN Montréal réside dans sa diversité, mais elle appelle aussi plus de sélectivité pour un public technique.
 
 

Revivez nos deux jours au ALL IN Montréal dans cette vidéo récap !

 

Conclusion : l’ère de l’IA intégrée !

ALL IN Montréal 2025 a tenu sa promesse : inspirer, connecter, questionner.
 
Les avancées sont réelles – dans les agents IA, les jumeaux numériques, la gouvernance IA et les usages appliqués. Mais le véritable défi commence maintenant : transformer l’expérimentation en implémentation utile, sécurisée et responsable.
 
C’est sur ce terrain – à la croisée de la donnée, des décisions et de l’humain – que l’intelligence artificielle trouvera sa pleine valeur. Et c’est là que notre métier de la Business Intelligence continuera de jouer un rôle clé : rendre l’IA praticable, gouvernable et réellement au service des organisations.
 

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