Entre conférences, rencontres et démos, le salon Connexion de Montréal est devenu le rendez-vous incontournable permis de prendre le pouls des grandes tendances data et tech du moment. Partenaire principal de l’événement, SBI était sur place pour y présenter son nouvel agent IA et surtout un cas client complet de transformation par la donnée chez un gros joueur de l'énergie renouvelable, Boralex. Kluge, consultant BI dans notre bureau Montréalais, nous partage ici son retour d’expérience et ses temps forts de la journée du 28 mai dernier au palais des congrès.
41 conférences, 70 exposants, 3000 participant.e.s... Cette année encore, le Salon Connexion à Montréal, c’était une mer de visages, d’ambitions, et de cartes d’affaires échangées. Chacun.e avec ses raisons d’être là : réseauter, chercher un emploi, trouver des leads, voir et être vu.e. De mon côté, en tant que consultant BI, j’y allais pour apprendre quelque chose de nouveau, comprendre où on en est collectivement dans les technologies de l'information. Et, plus concrètement, voir comment SBI se positionne face à nos compétiteurs.
C’était la huitième fois pour SBI en tant que partenaire principal du Salon Connexion. Et quand on m’a demandé d’écrire un article récapitulatif, je dois avouer que je ne savais pas à quoi m’attendre. Beaucoup d’événements ces temps-ci ont un contenu qui manque de profondeur — du "déjà vu", ou pire, du contenu générique, sans saveur. Cette fois-ci, on a tous.tes été agréablement surpris. Le Salon Connexion a non seulement dépassé nos attentes, mais comme le dit mon CEO Ludovic Defréville : « Ça reste un des événements les plus pertinents en transformation numérique au Québec année après année ».
Du concret, enfin !
Mes appréhensions se sont dissipées dès la première conférence intitulée : « Les 3 secrets d’un intranet réussi : IA, productivité et engagements des employés. » C’était exactement ce que j’étais venu chercher : de l’expérience terrain, pas de la théorie. Des cas d’usage réels, avec des bénéfices mesurables. Pas juste des buzzwords (mot clés) bien placés ou des promesses floues, mais des exemples concrets où la technologie a réellement répondu à des besoins d’affaires clairs.
Il y avait un fort appel à l'action dans plusieurs présentations. On nous rappelait, chiffres à l’appui, le retard du Québec en matière de productivité comparé aux États-Unis et même au reste du Canada. La donnée devient alors un levier : savoir la générer, la structurer, l’exploiter intelligemment, c’est ce qui va nous permettre de réduire cet écart. Et c’est exactement ce que les conférencier.e.s ont illustré : des démarches de transformation numérique bien ancrées dans les réalités du terrain, souvent nées d’irritants du quotidien. En tant que consultant, je reconnaissais plusieurs défis que je croise moi-même chez mes clients :
- Travail en silos, avec des définitions et des méthodes différentes selon les unités d’affaires ;
- Dispersion des données, rendant difficile une vision d’ensemble cohérente;
- Délais d’accès à l’information, souvent dépendant d’un analyste spécialisé maniant Excel et les tableaux croisés dynamiques — des délais qui entraînent fréquemment d’importantes pertes de temps et d’argent sur le plan opérationnel.
SBI s’est d’ailleurs démarqué cette année en allant plus loin que le simple partage de concept : on a donné la parole à un de nos clients. Pas une slide de citation. Pas une étude de cas lu à voix haute. Nicolas Le Jeune, Directeur principal, architecture et gestion des données chez Boralex, est monté sur scène aux côtés de notre VP Adoption Données & IA, Jean-Luc Sanscartier, pour partager le parcours de l’entreprise vers Microsoft Fabric : du buy-in (engagement) auprès des unités d’affaires globales jusqu’à la livraison finale.
La vision de Nicolas était claire et ambitieuse à long terme — il voulait une plateforme de données capable de briser les silos, d’accélérer la collaboration, et de favoriser un modèle libre-service le plus rapidement possible.
Leur cas d’usage touchait le cœur même de leur métier : mesurer la performance opérationnelle de leurs actifs éoliens à l’échelle mondiale, comparer les sites entre eux à l’aide de KPI communs, et ainsi identifier des axes d’amélioration concrets avec des bénéfices tangibles. Pour y arriver, il fallait ramener des volumes massifs de données métier sur une même plateforme et s’assurer qu’elles soient accessibles et réutilisables par tous : gestionnaires, analystes, ingénieurs de données, scientifiques des données, etc.
Notre client a surtout apprécié l’approche de livraison agile et itérative, qui permettait d’amener de la valeur dès les premières étapes du projet. Une analogie m’a particulièrement marqué dans son témoignage : Fabric est juste un outil, et c'est la menuiserie autour de cet outil qui doit être la priorité.
Après 18 mois, le projet est maintenant pleinement en production. En mesurant la performance avec des données de qualité, Boralex peut désormais identifier clairement les leviers d’optimisation, avec des gains significatifs à la clé. Honnêtement, quoi de plus convaincant que le client lui-même qui témoigne du chemin parcouru, des défis rencontrés et des résultats obtenus ?
Et l’IA dans tout ça ?
Ce n’est une surprise pour personne : l’intelligence artificielle était sur toutes les lèvres durant le Salon Connexion. Environ 70% des conférences abordaient le sujet, de près ou de loin. Beaucoup pensent qu’il faut d’abord accumuler des données — et surtout des données de qualité — avant de se lancer en IA. Mais en réalité, avant même de parler d’agents intelligents ou d’automatisation, il faut surtout maîtriser ses bases : la donnée, la BI, les processus internes. Chez SBI, on voit la maturité comme le vrai point de départ. C’est d’ailleurs ce qui nous a poussés à développer une matrice pour aider les organisations à situer leur niveau de préparation à l’IA 👉 plus d'infos juste ici.
Cela étant dit, l’avenir avec l’IA est à la fois prometteur et franchement excitant. L’IA a été présentée comme un levier transversal, applicable à tous les départements de l’entreprise : RH, finances, opérations, marketing. Partout où il y a de la donnée, il y a un potentiel de valeur. Les conférencier.e.s ont présenté :
- Des démonstrations d’agents conversationnels, qui seront de plus en plus présents dans les entreprises. À terme, certaines organisations pourraient en déployer entre 200 et 300, au point de voir émerger de nouveaux rôles comme administrateur d’agents ou même « Chief Agent Officer ».
- Les grandes avancées en IA à surveiller : Agentic, Deep Research, GenAI, et j’en passe
Personnellement, j’ai été particulièrement interpellé par les conférences où le bien-être des employés était au centre de la démarche. Quand l’IA devient un outil pour améliorer l’humain et non le remplacer, c’est là qu’elle devient réellement porteuse de sens.
Et pour les nombreux.ses curieux.ses venus voir l’IA en action, les consultant.e.s IA de SBI proposaient au kiosque une dizaine d’ateliers-démos concrets. L’un d’eux mettait en vedette un agent IA conversationnel développé pour l’interne, capable d’interroger une base de données en langage naturel, directement depuis Microsoft Teams. En quelques secondes, il permet d’obtenir des insights clés — particulièrement utiles en réunion, quand on a besoin de réponses factuelles, rapidement.
Au final, les attentes que je m’étais fixées ont été pleinement comblées. J’ai découvert des applications réelles de l’IA, vu des démarches de transformation numérique bien ancrées dans le terrain, et constaté que — même si le Québec accuse un retard en productivité — les technologies pour combler cet écart existent déjà. Il ne reste qu’à les adopter, intelligemment et avec courage. Et si je repars avec une conviction, c’est celle-ci : chez SBI, nous ne nous contentons pas de parler de technologie — nous la rendons accessible, humaine et concrète. Nous avons été les seuls à monter sur scène avec un client, pour raconter une vraie histoire de transformation par la donnée. Et à mes yeux, c’est exactement ce qui fera toute la différence pour les 3100 participant.e.s à ce 8e Salon Connexion.